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We need to talk | Prisca

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Jesse Stevens
Jesse Stevens
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J'ai actuellement : 35 ans (1 mars 2001) We need to talk | Prisca Tumblr_inline_nuo4680bek1qlt39u_500 Posts : 1088 Un petit secret sur moi : Je ne louperai le SuperBowl pour rien au monde ϟ J'ai couché avec ma meilleure amie, Prisca, il y a de ça plusieurs années. Il se trouve malheureusement que c'est également ma belle-soeur ϟ On garde le secret de cette aventure depuis pas mal de temps maintenant, surtout qu'elle va bientôt se marier à mon petit frère, Aaron ϟ J'ai une sorte de problème avec les relations sérieuses, peut-être est-ce lié au fait que j'ai un penchant pour une belle brune non disponible ϟ En tous les cas, une belle blonde du nom de Roxann est en bonne voie pour me faire changer d'avis et m'enlever Prisca de la tête.

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We need to talk | Prisca › Mer 1 Juin - 10:44
           



❝ We need to talk ❞


Prisca & Jesse
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« Il faut qu’on parle » Avec une simple petite phrase envoyée dans un texto, Prisca venait de ruiner ma journée. C’était une phrase innocente de premier abord mais qui était lourde de sens. Pour sûr, c’était la phrase le moins appréciée par la gente masculine, surtout lorsqu’elle était prononcée par une personne du sexe opposé. Pour nous, elle était synonyme de problèmes, de conversation longue et compliquée, du genre de conversation où on ne pouvait pas simplement balancer une petite blague pour détendre l’atmosphère. Avec ce genre de phrase, je savais que j’allais devoir parler de ce que je ressentais et ça, c’était ma pire angoisse, surtout face à Prisca. Cette toute petite phrase, qui me suffisait à me faire me carapater pour disparaître pendant quelques jours lorsqu’elle était prononcée par n’importe quelle femme, était encore pire lorsque c’était ma belle-sœur qui osait la prononcer. C’était d’autant pire avec elle, que je savais parfaitement de quoi elle voulait parler. Aussitôt, les flashs de notre dernière entrevue en tête à tête me revenaient. Ses lèvres sur les miennes, son cœur que j’entendais battre tout contre le mien, la douceur et la chaleur de sa peau contre la mienne. Bon sang ! Je chassais ces pensées de ma tête en la secouant légèrement. Je savais très bien de quoi on allait devoir parler : de nous, de notre attirance irrépressible pour nous poussait tout le temps à jouer avec le feu, à trahir à chaque fois plus Aaron. J’aurai aimé être capable de résister à son regard de braise et à son sourire, mais c’était au-dessus de mes forces tout simplement. Le pire dans tout ceci c’était que je savais très bien que je ne pourrais pas échapper à cette conversation, parce qu’au fond de moi, je savais que nous avions besoin de l’avoir. Voilà plusieurs années que nous l’évitions mais le dérapage de l’autre soir nous prouvait bien qu’on ne pouvait pas s’en passer. « Jesse, tu m’écoutes ? » me demandait alors un collègue. Je relevais les yeux de mon téléphone, le verrouillais rapidement et le fourrais dans ma poche. « Non, excuse-moi. Tu peux répéter ? » lui demandais-je alors en tâchant de me concentrer sur ce qu’il avait à me dire. « Je te demandais si tu avais fait les plannings pour la semaine prochaine ? » répétait-il. « Oui, je te les envoie de suite » répondais-je alors. Je cherchais rapidement le planning dans les dossiers de mon ordinateur et tapais rapidement un mail pour lui envoyer les documents en question en pièce jointe. « Super merci. Tu seras là pour le débriefing cet après-midi ? » me demandait-il. « Euh non… J’ai un truc de prévu cet après-midi, je vais devoir partir tôt du boulot. Mais si y a un souci, n’hésite pas à m’appeler d’accord ? » lui répondis-je alors qu’il quittait rapidement mon bureau. Je soupirais alors, m’affalant complètement contre le dossier de mon fauteuil en me prenant la tête entre les mains. Après quelques instants d’immobilité, je sortais mon téléphone pour répondre brièvement à Prisca. « Passe chez moi cet aprèm ».

Quelques heures plus tard, j’étais dans mon salon, à regarder la télé sans la regarder. Je zappais nerveusement les chaînes une à une, ne m’arrêtant même pas sur le match de football américain qui passait actuellement à l’écran. Si en prenant ainsi mon après-midi, j’aurai normalement pu me détendre et aider Aaron à préparer son mariage en l’aidant à écrire les adresses sur les faire-part, depuis que Prisca m’avait envoyé ce texto, je n’arrivais pas à penser à quoi que ce soit d’autre qu’à cette conversation qu’on allait avoir. J’étais incapable de savoir quel type de bombe elle allait bien pouvoir me lâcher à la figure. Mais le pire dans tout ceci c’est que j’étais incapable de prévoir ma réaction, Prisca bouleversait tellement pleins de choses dans ma tête que j’avais l’impression de devenir un peu fou. Ajouté à tout ceci, voilà qu’avec Roxann, nous commencions à nous rapprocher de nouveau, depuis qu’elle avait accepté de me parler de nouveau. Elle était d’ailleurs venue passer la soirée chez moi la veille. Et clairement, déjà que je ne me sentais pas de gérer Roxann seule, j’avais un peu de mal à imaginer comment j’allais faire si Prisca venait s’ajouter à tout ceci, d’autant plus que les jeunes femmes peinaient à s’entendre. Finalement, j’entendais la sonnette de mon appartement sonner et mon cœur eut quelques ratés. Je me levais en soupirant, lentement, assez peu pressé d’ouvrir la porte à Prisca. « Jesse, je sais que tu es là » disait-elle depuis derrière la porte. « J’arrive, deux minutes » répondis-je, attrapant la poignée de la porte. Je soufflais une dernière fois avant de lui ouvrir. « Salut, tu vas bien ? » Je me décalais un peu, pour lui laisser le passage libre afin qu’elle puisse entrer dans mon appartement.  
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Prisca Headey
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J'ai actuellement : trente deux ans, le temps qui me file entre les doigts, incapable d'y faire quelque-chose We need to talk | Prisca F7acc3446f6be91dad131557b939f536a7c32b88 Posts : 755 Un petit secret sur moi : j'ai cédé à le tentation de la chair il y a de cela quelques années. Aaron n'est au courant de rien... Et malheureusement, ce qui complique encore plus la chose, c'est qu'il s'agissait de son frère, Jesse. Entre ça et mon frère Sam qui ne supporte pas mon fiancé, je vous assure que les réunions de famille sont un pur bonheur.

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Re: We need to talk | Prisca › Ven 3 Juin - 12:49
           


we need to talk

Il faut qu’on parle. Voilà le sms que Prisca venait d’envoyer à Jesse. C’était court, concis et donc ultra compréhensible, mais c’était aussi légèrement un poil agressif sur les bords et surtout, c’était un ordre. La jeune femme avait envoyé ce sms à son beau-frère alors qu’elle faisait une petite pause entre deux dossiers. De toutes façons, elle n’aurait pas pu tenir une seconde de plus dans cette journée sans le faire. Ca devenait insupportable. Jesse et elle passaient leur temps à s’éviter, ces derniers jours. Prisca avait même commencé à déjeuner dans son bureau pour être sûr de ne pas croiser Jesse dans la salle du personnel ou autre. Lamentable. Pitoyable. Et c’en était trop, elle avait besoin qu’ils discutent - et sérieusement. Elle ne voulait pas d’une de ces discussions où ils parlent du beau temps, de leurs passes-temps - et encore moins une conversation sur le mariage, par pitié. Passe chez moi cet aprèm. Ainsi fut-il, Prisca allait enfin avoir une vraie discussion avec Jesse, cet après-midi. Ca ne l’arrangeait pas vraiment avec le programme qu’elle s’était fait pour le boulot mais elle s’arrangerait. Elle ne pouvait plus rester comme ça. Le reste de la matinée passa d’une manière assez étrange assez rapidement. Prisca avait le coeur plus léger et ça l’aidait à avancer plus vite que ces derniers jours dans ses dossiers. Elle savait que ce sentiment de légèrement n’allait pas durer longtemps mais elle en profitait. Elle déjeuna avec Aaron ce midi là et une fois qu’il fut reparti à son boulot, elle partie en direction de l’appartement de Jesse. Elle connaissait le chemin par coeur, comme un peu un automate, si bien que pendant tout le trajet elle avait eu son cerveau concentré sur ce qu’il allait se passer. Est-ce que ça allait être une conversation où des objets volent à travers la pièce, à la manière des scènes de ménage de couple, ou plus simplement une conversation autour d’un café comme ils avaient plus l’habitude ? En tous cas, avant même qu’elle ne s’en rende compte, elle était devant la porte de son appartement. Elle pouvait entendre le son de la télévision si elle prêtait bien attention. Inspirant une bonne fois, elle vint appuyer sur la sonnette. Et pendant quelques secondes, rien ne se passa, comme si Jesse tentait de faire le mort, de faire croire qu’il était parti - alors que Prisca avait très clairement étendu la télé et savait qu’il ne la laissait pas allumée lorsqu’il n’était pas là. « Jesse, je sais que tu es là. » Sa voix était perdue lasse à peine arrivée, car elle ne voulait pas que Jesse soit dans cette attitude de non-collaboration à la discussion, elle n’allait pas supporter. « J’arrive, deux minutes » Heureusement qu’il arrivait, elle ne comptait pas qu’ils discutent à travers la porte. L’instant d’après, Jesse était devant elle, la porte de fer en moins. « Salut, tu vas bien ? » Le regardant dans les yeux pendant quelques secondes, ne sachant si elle devait attaquer de front ou faire comme si de rien n’était pour engager la conversation, Jesse devait se demander se qu’elle pouvait trafiquer dans sa petite tête. Heureusement qu’il n’étira pas télépathe d’ailleurs, sinon la situation aurait encore pus énervante pour Prisca. Elle décida d’avoir un petit soupire et de réagir à mi-chemin entre ses deux idées de base. « Ca va oui. Et toi, tu prends des après-midi de repos comme bon te semble maintenant ? » Petit - très petit - sourire malicieux aux coins des lèvres, Prisca entra dans l’appartement de Jesse. Elle n’était pas venue depuis… La dernière fois, et maintenant elle avait l’impression d’être dans une pièce totalement différente. L’atmosphère lui semblait différente aussi. Attrapant une de ses mèches de cheveux et commençant à jouer avec, Prisca décida d’aller s’installer à un des tabouret du bar, évitant soigneusement le canapé pour le moment - il lu mettait des frissons, qui n’étaient ni bons ni mauvais, c’était ça le pire. Jesse la rejoint rapidement, et elle releva le regard vers lui. Elle resta quelques secondes une fois de plus à le fixer avant de secouer légèrement la tête. « J’allais te demander ce que tu regardais à la télé et tout ce qui s’en suit, mais en fait je crois que je peux pas. Tu sais qu’il faut qu’on parle, hein ? Je suis pas la seule à penser ça, rassure moi ?.. » Prisca avait foncé dans le tas parce-que attendre comme ça à faire comme si de rien n’était, alors que pour une fois Jesse avait dit plus ou moins oui à une discussion, ce n’était pas concevable pour la jeune femme. Surtout que les fois où Jesse avait accepté ce genre de discussion, elle pouvait les compter sur les doigts d’une main. « Je veux bien un café en revanche, si tu as. » Elle lui fit un petit sourire pincé, il allait se foutre d’elle c’est sur. Elle ne voulait pas parler banalités mais lui demandait un café comme si de rien n’était.

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Re: We need to talk | Prisca › Mer 22 Juin - 17:26
           



❝ We need to talk ❞


Prisca & Jesse
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L’heure fatidique était arrivée. J’allais devoir me confronter à ma belle-sœur. Déjà en soit c’était là une épreuve car je devais sans cesse faire attention à la façon dont j’agissais avec elle, je devais constamment me contrôler et refouler ces pulsions qui me poussaient vers elle inexorablement et ce depuis des années. Mais en plus de ça, j’allais devoir parler, parler de choses qui fâchent, de sentiments et de choses sérieuses. Absolument tout ce que je détestais et tout ce que je redoutais le plus au monde. A cet instant précis, j’aurai préféré avoir à affronter Hulk plutôt que Prisca. Mais je n’avais malheureusement pas le choix, j’étais bien conscient que les choses ne pouvaient plus durer comme ça, pas maintenant que leur mariage avec Aaron approchait à si grands pas. Je n’arrivais d’ailleurs pas à me dire que bientôt mon petit frère serait marié à Prisca et que les choses deviendraient alors encore plus compliqués si les choses venaient à déraper avant que nous fixions des limites à tout ceci. Nous avions réussi à nous retenir pendant des années avant de céder malencontreusement quelques soirs plus tôt, il était important que ce genre de choses ne se reproduise plus jamais. Nous en avions conscience tous les deux, cependant, je ne pouvais m’empêcher d’être nerveux à l’idée d’écouter ce que Prisca avait à me dire. Je traînais les pieds jusqu’à la porte d’entrée dans l’espoir de m’offrir quelques précieuses secondes de répit avant la tempête. Je devinais aisément Prisca qui s’énervait derrière la porte, me connaissant suffisamment pour savoir qu’elle allait devoir sortir les rames si elle souhaitait obtenir de ma part de véritables réponses à ses questions. Je finissais par lui ouvrir la porte, avant de la saluer et de lui demander comment elle allait, d’un faux air détaché en affichant une désinvolture que je ne ressentais pas. Je me décalais du passage et elle pénétrait dans l’appartement avant de se tourner vers moi pour me regarder. Elle reste silencieuse quelques instants, faisant monter la pression d’un cran de mon côté. Je me demandais comment elle allait mettre ce sujet sur le tapis, parce qu’avec Prisca nous étions davantage doués pour les non-dits que les grandes conversations à cœurs ouverts. Je redoutais de la voir attaquer directement dans le vif du sujet au même titre que je n’en pouvais plus d’attendre de commencer réellement les choses sérieuses. Bien que je faisais tout mon possible pour ne pas me démonter face à elle et tenter de rester de marbre, je n’en menais pas large et me sentais de plus en plus fébrile à mesure que le silence s’installait entre nous. « Ca va oui. Et toi, tu prends des après-midis de repos comme bon te semble maintenant ? » répondait-elle finalement dans un petit sourire. J’affichais à mon tour, un sourire un peu mi-figue mi-raisin. « C’est l’avantage d’être le patron » dis-je en bombant un peu le torse, affichant un air important et fier. « Je fais ce que bon me semble. » Pendant que je parlais, je sentais que Prisca avait la tête ailleurs. Je remarquais son regard qui se baladait un peu dans la pièce, et je me sentais un peu mal à l’aise. Avoir Prisca dans cet appartement, c’était beaucoup d’émotions contradictoires. Alors qu’elle s’installait sur le tabouret du bar, je ne pouvais m’empêcher de me remémorer cette nuit-là, il y a quelques jours, où nous nous étions embrassés, cette nuit où nous étions passés à deux doigts de commettre l’irréparable pour la seconde fois. Je secouais brièvement la tête, comme pour chasser ces pensées de ma tête parce qu’elles commençaient à me perturber de plus en plus. « J’allais te demander ce que tu regardais à la télé et tout ce qui s’en suit, mais en fait je crois que je peux pas. Tu sais qu’il faut qu’on parle, hein ? Je suis pas la seule à penser ça, rassure moi ?.. » lançait-elle comme une bombe. Je la regardais, un peu surpris avant de soupirer. « Bien sûr que je sais. Ca ne peut pas durer comme ça. » avouais-je alors en sentant tout à coup un poids gigantesque se loger au fond de mon estomac. « Maintenant, de là à dire que j’en ai envie… » Je plantais mon regard dans le sien, avec un sourire un peu coupable et un air presque désolé. J’aurai tant aimé être ce genre de types qui ne craignaient rien ni personne et qui parvenaient à exprimer ce qu’ils ressentaient avec facilité. Mais je n’étais pas ce genre de personnes et je ne savais même pas ce que je ressentais, alors mettre des mots dessus. « Mais je t’écoute » dis-je alors avec un air sérieux en m’approchant un peu d’elle. « Je veux bien un café en revanche, si tu as. » demandait-elle. Je souriais un peu, moqueur. « Toi alors. » Elle allait me rendre fou, c’est certain. Je me dirigeais derrière le comptoir et servais deux cafés. Je lui tendais une tasse avant de m’asseoir à ses côtés. « Ecoute, je sais qu’on doit parler mais… » Je marquais une pause, en fixant ma tasse de café, à la recherche de ce que j’aurai bien pu lui dire. « Je crois que j’ai peur de ce qu’on pourrait se dire. » Je ne quittais plus ma tasse des yeux, tel un enfant un peu apeuré. J’avais tout à coup la bouche un peu pâteuse. Et si la conclusion ultime de cette conversation était qu’on ne devait plus se voir ? L’idée même me donnait le tournis. Etais-je prêt à abandonner Prisca ? Au vu de la façon dont réagissait mon corps à cette idée, je devrais certainement répondre non.
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Re: We need to talk | Prisca › Mer 28 Sep - 21:46
           


we need to talk

Les banalités n’auraient pas été de rigueur dans cette situation, ça aurait été comme prendre trop d’élan pour sauter par dessus un vide alors que vous savez pertinemment que vous ne pouvez pas le franchir. Et présentement, ni Jesse ni Prisca n’avait besoin de ça. La surprise fut visible sur le visage de Jesse lorsque Prisca s’efforça à mettre presque directement les pieds dans le plat - mais l’un d’eux devait se forcer à le faire. « Bien sûr que je sais. Ca ne peut pas durer comme ça. » Au moins, ils étaient d’accord sur un point. C’était bien beaux de sourire et de faire comme si de rien n’était, mais ça leur pesait et ça ne pouvait plus durer comme ça. « Maintenant, de là à dire que j’en ai envie… » Le regard de Jesse vint à la rencontre de celui de la jeune femme, et ça lui arracha un frisson. Non, c’était sûr, il n’en avait pas envie. Et elle n’admettrait pas à voix haute qu’elle non plus, surtout lorsqu’il la regardait dans les yeux comme ça. « Mais je t’écoute » Et comme elle ne savait pas trop comment réellement continuer cette conversation, elle préféra demander un café à Jesse. Bien sûr, comme ce fut prévisible, il se moqua légèrement d’elle. Mais aujourd’hui, elle n’avait pas la foi ni le courage de rentrer dans un semblant de conflit avec lui. Surtout que le temps que Jesse aille faire les cafés, elle avait un peu de temps pour réfléchir à ce qu’elle voulait lui dire - et à ce qu’elle voulait tout court. Cafés en mains, ce fut finalement Jesse qui prit la parole de nouveau en premier, ce qui étonna un peu Prisca. Lui qui détestait entrer pleinement dans ce genre de conversations en temps normal. « Ecoute, je sais qu’on doit parler mais… » Elle le regardait en coin, n’osant pas tourner son regard d’avantage de peur de croiser le sien. Elle se sentait déjà assez mal comme ça, alors apercevoir ce que Jesse pouvait réellement ressentir voire penser à travers son regard, elle ne se sentait malheureusement pas capable de gérer. « Mais ?.. » Parce-que, dans ce genre de situations, il y avait toujours un mais. Celui qui faisait mal. Celui qui déchirait les coeurs et torturait des amitiés. « Je crois que j’ai peur de ce qu’on pourrait se dire. » Le coeur de Prisca se brisait un peu plus alors qu’elle laissait échapper un petit soupire. Imitant Jesse sans réellement s’en apercevoir, elle porta à son tour sur sa tasse, dont le contenu ne lui faisait plus tant envie que ça. Même la chaleur de la tasse dans ses mains n’arrivait pas à la rassurer. « Je… » Autant elle savait être un vrai lion au boulot, mais elle se transformation chaton une fois rentrée à la maison, incapable d’avoir assez confiance en elle pour réellement affronter la situation. Et pourtant, c’était elle qui avait lancé les hostilités. « Je crois que j’ai peur aussi, tu sais… C’est con, faut forcément qu’il faut que ce soit quand on doit parler sérieusement que j’ose plus te parler à toi. C’est ridicule… » Elle gagnait du temps, bien sûr. Elle meublait la conversation par une réponse qui n’avançait à rien. Mais c’était justement parce-que, dans son esprit, à voir comment ils étaient mal à l’aise, elle pouvait presque deviner comment cette conversation allait tourner. Et ça ne lui plaisait pas - pas du tout même. « On a fait une erreur… » Quelques secondes de silence où elle soupira légèrement. « Deux erreurs, plutôt, à vrai dire. La première étant plus lointaine maintenant mais… Elle compte. Plus que la deuxième. » Prisca finit par relever le regard vers Jesse, qui lui évitait toujours le sien, mais qu’importe. Elle tentait de se donner du courage en affrontant la réalité - alors que tout son corps était à deux doigts de perdre consistance. « C’est parce-que ça nous touche trop qu’on a peur de se dire les choses en face. Et… Ca nuit. A ta relation avec ton frère, et la mienne… » Elle secoua légèrement la tête. « Je prie régulièrement pour qu’Aaron ne soit jamais au courant, parce-que je crois que je ne pourrais pas supporter cette déception et cette trahison dans son regard… » Elle lâcha sa tasse de café lorsqu’elle vit à quel point ses mains tremblaient et étaient à deux doigts de renverser tout le café sur le comptoir. Elle perdait pieds, parce-que ce qu’elle s’apprêtait à dire allait leur faire mal - beaucoup trop mal. « Je crois… Que… » Et maintenant, c’était la tristesse plus qu’autre chose qui venait l’envahir. Est-ce que c’était possible de ressentir autant de sentiments et d’émotions à la suite sans perdre pieds ? Prisca allait bientôt le découvrir. Si elle survivait à cette conversation, elle pourrait dire que oui. Mais ce connaissait, ce ne serait pas le cas. Elle avait rien que du mal à supporter une querelle entre Aaron et Sam, alors que ça ne la concernait presque pas directement, même si elle en était souvent la faute. Alors si là ça la concernait… « On se nuit, Jesse, faut pas se voiler la face… »

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Re: We need to talk | Prisca › Jeu 20 Oct - 22:03
           



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Les discussions sérieuses, ça n’avait jamais été vraiment mon truc. J’étais toujours un peu réticent à l’idée de livrer le fin fond de ma pensée et j’étais encore moins le genre de type à avouer ses sentiments. Je n’étais pourtant pas quelqu’un d’insensible, bien au contraire, mais je préférais en général démontrer mon attachement envers quelqu’un via de petites actions et attentions plutôt que par de grandes déclarations. Mais ce défaut était exacerbé lorsque j’étais en présence de Prisca. C’était ma meilleure amie, la personne en qui j’avais une confiance aveugle et à qui je n’hésiterai pas à confier ma vie. Pourtant dès qu’il était question de notre relation, de cette attirance qui nous unissait depuis toujours, j’étais incapable de mettre des mots dessus. Et la plupart du temps, lorsque je me mettais à penser à ce que nous avions fait et à ce que je ressentais vis-à-vis de tout ça, je finissais rapidement par abandonner, incapable de réellement affronter ces sentiments qui me faisaient peur et qui tombaient terriblement mal. J’étais pourtant terriblement conscient que je ne pouvais plus laisser la situation telle qu’elle l’était sans prendre la peine d’en parler au moins une fois avec Prisca. J’étais bien décidé à la laisser avoir cette conversation avec moi sans me défiler comme j’en avais la fâcheuse habitude. Ca ne pouvait plus durer comme ça. Mais si j’en étais persuadé d’avoir fait le bon choix, comment cela se faisait-il que j’avais l’impression que mon estomac était en train de se tordre dans mon ventre ? Comment pouvais-je avoir l’impression de perdre quelque chose que je n’avais pourtant jamais eu ? Prisca et Aaron étaient fait pour être ensemble et je ne me méritais pas quelqu’un comme Prisca, même si tout mon corps la désirait (et mon cœur aussi, si je voulais être parfaitement honnête avoir moi-même, ce n’était pas qu’une histoire de fesse entre elle et moi malheureusement). Sans trop m’en rendre compte, j’avais commencé à avouer à Prisca que j’avais terriblement peur de l’issue de cette conversation (comme si j’avais l’espoir qu’en l’avouant, peut-être la seule issue possible ne serait pas la fin de notre relation). « Je… Je crois que j’ai peur aussi, tu sais… C’est con, faut forcément qu’il faut que ce soit quand on doit parler sérieusement que j’ose plus te parler à toi. C’est ridicule… » répondait alors Prisca, visiblement aussi fébrile que moi. Un petit silence s’installait entre nous et je n’osais pas dire quoi que ce soit, en partie parce que je ne savais pas quoi dire et parce que je n’avais pas envie d’accélérer la conversation parce qu’une part de moi savait ce qu’il y avait à la clé de celle-ci. A cet instant précis, j’avais surtout envie de prendre Prisca dans mes bras, de sentir son parfum et de la rassurer comme j’étais censé le faire en tant que meilleur ami. Mais je n’arrivais pas à me résoudre à initier le moindre contact physique avec elle, de peur que cela ne réveille le souvenir de la dernière soirée que nous avions passé tous les deux.

« On a fait une erreur… » avouait-elle finalement et je sentais mon cœur se serrer dans ma poitrine. J’avais l’impression que le souffle me manquait à cet instant. C’était complètement absurde puisque j’étais de toute façon totalement d’accord avec elle mais l’entendre le dire rendait tout ça réel, tellement réel… « Deux erreurs, plutôt, à vrai dire. La première étant plus lointaine maintenant mais… Elle compte. Plus que la deuxième. » continuait-elle et j’hochais faiblement la tête, incapable de la regarder et de dire le moindre mot : j’avais la bouche totalement sèche. « C’est parce-que ça nous touche trop qu’on a peur de se dire les choses en face. Et… Ca nuit. A ta relation avec ton frère, et la mienne… Je prie régulièrement pour qu’Aaron ne soit jamais au courant, parce-que je crois que je ne pourrais pas supporter cette déception et cette trahison dans son regard… » avouait-elle et je ne pouvais que comprendre ce qu’elle voulait dire. Aaron était quelqu’un de génial, c’était le mari idéal et il ferait tout au monde pour Prisca. L’idée même de le voir souffrir était insupportable, encore plus l’idée que nous en soyons la cause. Je ne voulais pas à avoir à voir la haine et la trahison dans son regard. Pour sûr, j’en mourrai même si je l’avais totalement mérité. Je sentais Prisca qui se décomposait au fur et à mesure de la conversation alors que j’avais l’impression que quelque chose à l’intérieur de moi était en train de mourir sans que je ne puisse rien y faire. C’était le fait d’être totalement spectateur de cette scène terrible à supporter qui me rendait fou à l’instant présent. J’aurai voulu pouvoir dire ou faire quelque chose qui aurait tout arrangé, qui aurait enlevé toute culpabilité des épaules de Prisca, n’importe quoi qui soit capable de rétablir ma relation avec elle. Mais il n’y avait rien à faire, nous avions fait déjà suffisamment d’erreurs comme ça et il n’était pas temps d’aggraver les choses. « Je crois… Que… » A cet instant, j’avais envie de me boucher les oreilles comme un gamin de 5 ans en la suppliant de se taire et de ne rien dire. Je ne voulais pas l’entendre dire à haute voix ce que nous devions pourtant affronter. J’avais fermé les yeux refusant catégoriquement la réalité qui s’imposait pourtant à moi. « On se nuit, Jesse, faut pas se voiler la face… » achevait-elle finalement. Et à ce moment-là, je jurais avoir entendu mon cœur se briser au fond de ma poitrine. Je restais un instant immobile le souffle court, incapable du moindre mouvement, le temps que l’information se fasse un chemin dans mon cerveau. « Je sais que tu as raison, je te jure, je sais » dis-je sans le regarder, la voix rauque. « Mais je sais vraiment pas si j’ai la force d’affronter ça » Et sans que je puisse le contrôler, je sentais un sanglot monter en moi. Je tremblais de tout mon corps, retenant tant bien que mal les larmes de couler. « Je sais que c’est ce qu’il faut faire et qu’on n’a pas le choix, mais j’étais pas prêt à vivre ma vie sans toi dedans » J’avais à cet instant l’horrible sensation de tout perdre. J’avais trahi mon frère, la seule personne qui avait été toujours là pour moi et que je m’étais promis de protéger. Et aujourd’hui, je perdais Prisca. Un puissant sentiment de solitude s’emparait de moi et j’avais du mal à ne pas m’effondrer en y songeant. Je savais au fond, que j’aurai dû rester de marbre, pour encourager Prisca dans cette vie qu’elle avait choisi et qui était la mieux pour nous tous, mais c’était beaucoup trop dur.
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Prisca Headey
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J'ai actuellement : trente deux ans, le temps qui me file entre les doigts, incapable d'y faire quelque-chose We need to talk | Prisca F7acc3446f6be91dad131557b939f536a7c32b88 Posts : 755 Un petit secret sur moi : j'ai cédé à le tentation de la chair il y a de cela quelques années. Aaron n'est au courant de rien... Et malheureusement, ce qui complique encore plus la chose, c'est qu'il s'agissait de son frère, Jesse. Entre ça et mon frère Sam qui ne supporte pas mon fiancé, je vous assure que les réunions de famille sont un pur bonheur.

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Re: We need to talk | Prisca › Sam 26 Nov - 0:35
           


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Et alors, alors, la première larme coula. Lentement, délicatement, le long de la joue rebondie de Prisca pour venir s’échouer telle une vague de l’océan sur le comptoir de la cuisine. D’un revers de la main, la jeune femme vint sécher le tracé qu’elle avait laissé. Elle ne voulait pas exposer sa faiblesse à Jesse, même s’il avait déjà vu bien pire venant d’elle. Elle ne voulait pas que ça l’affecte autant, elle ne voulait pas avoir eu à prononcer ces paroles. Et pourtant, les voilà qu’ils arrivaient finalement à cette situation fatidique. Celle qui fait mal, celle qui déchire, celle qui ne vient qu’en dernière position lorsqu’il faut faire un choix. Prisca savait qu’après ça, rien ne serait réellement pareil. Et ils auraient pu continuer des années sans rien dire, en faisant semblant… Sauf que ça déchirait de l’intérieur et que de son côté, la jeune femme n’en pouvait plus. Ca ne devait pas être mieux pour Jesse, même s’il ne disait rien, mais elle savait qu’il n’en pensait pas moins. « Je sais que tu as raison, je te jure, je sais » Lentement, Prisca ferma les yeux, laissant échapper par la même occasion une deuxième larme ayant voulu rejoindre sa feu amie, partie quelques secondes plus tôt. Car en ce moment même, elle appréhendait plus que tout la suite de la prise de parole de Jesse. Car il ne pouvait pas juste dire qu’il savait, après ce qu’elle venait de lui dire, il n’avait pas le droit. Il fallait qu’il s’exprime réellement à son tour, qu’il dise ce qu’il pense, qu’il défende son steak dans cette situation un peu. Car elle ne devrait pas être la seule a accepté cette nouvelle condition, ce n’était pas une discussion sinon. « Mais je sais vraiment pas si j’ai la force d’affronter ça » Alors, les vannes lâchèrent, plus rien ne pouvant les retenir. Elle avait tenté, essayé, vraiment. Elle ne voulait pas craquer maintenant - mais apparemment ce n’était plus elle qui prenait les décisions importantes. Des sanglots silencieux lui coupant parfois la respiration tellement ils étaient prenants. Et elle avait beau essuyer ses joues, elles étaient de nouveau recouvert d’eau salée l’instant d’après. « C’est pas parce-que j’en parle que j’y arrive tu sais… » Ce fut un miracle qu’elle arrive à prononcer une phrase entière sans presque être coupée. Comme si son corps avait juste fourni l’énergie nécessaire pour faire cet effort et non un autre. « Je sais que c’est ce qu’il faut faire et qu’on n’a pas le choix, mais j’étais pas prêt à vivre ma vie sans toi dedans » Le réflexe prit le dessus sur la raison et Prisca attrapa alors Jesse par le cou, les deux bras bien serrés autour de ce dernier, comme s’il était la dernière bouée de sauvetage au monde et que sa vie en dépendait. Car oui, elle comprenait maintenant parfaitement bien qu’elle devait continuer sur cette voix, sur ce choix, même si ce n’était pas le plus facile à maintenir. Elle devait s’écarter de la vie de Jesse comme il devait retrouver une place minime dans la sienne. Car quand ils étaient là l’un pour l’autre, dans le sens réellement là et non pas que pour faire acte de présence à un dîner de famille, ils se tuaient à petit feu. Il y avait quelque-chose entre eux qu’ils ne pourraient jamais nier, mais ce quelque-chose n’avait pas lieux d’être. « J’suis… Désolée Jesse… » Profondément, elle l’était. Elle aurait voulu qu’ils n’en arrivent pas là. Et pourtant, elle s’accrochait toujours à lui, alors qu’elle aurait du faire demi-tour maintenant, laissant sa tasse de café encore pleine sur le comptoir, avec surement d’autres petites affaires à elle dans cet appartement qu’elle avait laissé au fil des années - aux cotés de ces nouvelles fringues de femme qu’elle avait aperçu en rentrant dans la pièce. Les deux jeunes gens restèrent alors quelques minutes comme ça, où Prisca aurait pu tuer Jesse douze mille fois à l’étrangler de la sorte, avant qu’elle ne trouve la force de se reculer - alors que les sanglots n’étaient toujours pas partis. Un sourire se dessina à travers les torrents de larmes coulant sur ses joues. « J’espère juste qu’elle fera pas autant de dégâts. » Elle ne savait pas qui était cette femme qui passait du temps ici, mais elle avait de la chance de pouvoir côtoyer Jesse. Car derrière sa carrure de dur à cuire, c’était un coeur tendre. Et alors qu’elle regardait son beau-frère dans les yeux, que le temps semblait comme suspendu, Prisca vint faire le geste qui n’aurait pas lieu d’être mais qui lui semblait comme indispensable sur le moment. Après tout, c’était une rupture comme une autre, même si cette dernière portait plus sur l’amitié qu’autre chose. Les lèvres de la jeune femme se posèrent délicatement quelques instants sur celle de Jesse, comme un baiser plein de promesses et d’adieux déchirant à la fois. Un baiser d’amitié, d’amour, d’éternité. Un baiser salé qui plus est, empli de tristesse et d’égarement.

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J'ai actuellement : 35 ans (1 mars 2001) We need to talk | Prisca Tumblr_inline_nuo4680bek1qlt39u_500 Posts : 1088 Un petit secret sur moi : Je ne louperai le SuperBowl pour rien au monde ϟ J'ai couché avec ma meilleure amie, Prisca, il y a de ça plusieurs années. Il se trouve malheureusement que c'est également ma belle-soeur ϟ On garde le secret de cette aventure depuis pas mal de temps maintenant, surtout qu'elle va bientôt se marier à mon petit frère, Aaron ϟ J'ai une sorte de problème avec les relations sérieuses, peut-être est-ce lié au fait que j'ai un penchant pour une belle brune non disponible ϟ En tous les cas, une belle blonde du nom de Roxann est en bonne voie pour me faire changer d'avis et m'enlever Prisca de la tête.

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Re: We need to talk | Prisca › Jeu 29 Déc - 23:11
           



❝ We need to talk ❞


Prisca & Jesse
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C’était dans ce genre de moments que j’aurai aimé être réellement le gros dur pour lequel je passais parfois. Malheureusement ce n’était pas le cas. Si je peinais souvent à mettre des mots sur ce que je ressentais et que j’esquivais fréquemment les questions personnelles, ce n’était pas pour autant que je ne ressentais rien, bien au contraire. En l’occurrence ma relation avec Prisca avait toujours été caractérisée par une profonde affection, à laquelle d’autres sentiments tout aussi forts étaient venus se greffer au fil du temps, renforçant un peu plus le lien qui m’unissait à elle et que même nos erreurs n’avaient pas su briser. Du moins jusqu’à aujourd’hui. Et alors que je commençais à comprendre ce que cette entrevue avec Prisca signifiait, j’étais tout à coup submergé par l’émotion. En soi, il n’y avait dans tout ceci rien de très viril, mais j’avais du mal, pour une fois, à brouiller les pistes quant à ce que je ressentais réellement. Les larmes de Prisca que je devenais à travers sa voix hésitante et quelque peu rauque, ne m’aidaient en rien à conserver un semblant de dignité. Je savais pourtant qu’il fallait que je sois fort pour nous deux, comme je l’avais toujours été jusque-là. Que je camoufle ma déception, ma douleur, mon sentiment d’abandon, pour la soutenir dans cette décision qui était sûrement la décision la plus sage qu’elle avait pris depuis qu’elle avait décidé de se marier avec Aaron. Mais c’était trop difficile de la regarder, de la savoir si proche de moi et pourtant si loin, cette femme que je désirai sans jamais pouvoir l’avoir. « C’est pas parce-que j’en parle que j’y arrive tu sais… » confiait Prisca à son tour d’une voix entrecoupée par les sanglots., qu’elle ne parvenait plus à retenir depuis que j’avais pris la parole à mon tour. Et ces mots prononcés par elle, avec toute l’émotion et l’authenticité du moment, me firent craquer à mon tour. Alors que je me mordais la lèvre inférieure pour retenir les larmes qui ne demandaient qu’à couler le long de mes joues, je sentais brusquement Prisca s’accrocher à moi. Elle s’agrippait avec une telle force que son étreinte aurait normalement dû me faire mal, mais cet instant précis, rien d’autre qu’elle ne comptait. Tout en sachant que ça n’aiderait en rien, que ça empirerait même sûrement les choses, je passais mes bras fermement autour de son corps pour la coller à moi avec une force au moins équivalente à la sienne. « J’suis… Désolée Jesse… » sanglotait-elle dans le creux de mon oreille, toujours agrippée à moi et je me contentais de la serrer en retour, de m’enivrer de son parfum qui me hanterait certainement toute ma vie, alors que quelques larmes se frayaient finalement un petit chemin, sournoisement, le long de mes joues. Une éternité semblait s’écouler, dans le silence, alors que nous restions tous les deux accrochés l’un à l’autre, puis finalement, Prisca se dégagea de mon étreinte, relâchant la sienne par la même occasion. « J’espère juste qu’elle fera pas autant de dégâts. » disait-elle, en souriant à moitié à travers les larmes qui roulaient sur ses joues. Et sur le coup, je mis un moment avant de comprendre qu’elle faisait référence à celle qui avait laissé ses affaires ici, à Roxann. Il fallait avouer qu’à cet instant, la belle blonde était bien loin dans mes pensées. J’étais tout accaparé par Prisca et son visage sublimé par les larmes. Je ne pouvais m’empêcher de songer qu’elle était encore plus belle que d’habitude, à l’image de ce soir-là où elle était venue me trouver, effondrée suite à une mauvaise blague de Sam, ce fameux soir où nous avions commis l’irréparable. Une drôle de façon de boucler la boucle. Cette fois-ci pourtant, ce fut elle qui craqua et qui parcourut les quelques centimètres qui séparaient nos lèvres pour venir m’embrasser. Je passais une main dans sa chevelure pour lui rendre son baiser avec intensité. Un baiser salé, fougueux et d’une tristesse indéniable. Un baiser qui signait la fin d’une époque, d’une relation foireuse mais au combien merveilleuse. Et à nouveau, j’avais envie de me perdre dans ses bras, de m’abandonner à ses lèvres, de la garder contre moi à tout jamais. Doucement alors, je mettais fin à ce baiser, le cœur au bord des lèvres, incapable de croire que j’étais réellement en train de la laisser filer. C’était pourtant ce que je faisais. « Va le retrouver et ne t’en fais pas pour moi » Ma main sur sa joue, je venais caresser sa peau une dernière fois, fixant son regard d’un bleu envoûtant. Puis je laissais retomber ma main le long de mon flan avant de lui tourner le dos, lui signifiant qu’il était définitivement temps de partir, mais aussi pour lui cacher ces quelques larmes que je ne parvenais pas à contenir.
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