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Kyara n'était pas présente pour l’événement de Noël, et heureusement. D'après ce qu'on lui avait dit, cela avait pris un tournant pour le pire. Quoi qu'il en soit, depuis tout cet incident, la jeune blonde avait essayé de passé plus de temps sur la contrôle de son don. Il lui suffisait de ressentir une émotion négatif, que cela soit la peur, le stress ou la colère, et de toucher quelqu'un pour elle lui éteigne ses sensations et émotions sans faire exprès, ce qui pouvait être vraiment désagréable pour la personne, surtout si cette personne ne s'y attend pas.
Pour le moment, elle n'était pas d'humeur à parler avec quelqu'un. Elle venait de recevoir un e-mail de ses parents, lui demandant comment tout ce passait à cette école de langue. C'était ça le mensonge qu'elle avait trouvé. Comment pouvait-elle leurs dires que c'était en faite un Centre pour les gens possédants une mutation sur un niveau génétique, leur donnant une capacité surnaturelle ? Ses parents ne possédaient pas de dons, alors elle devina que le gêne ne s'était pas activité chez l'un d'eux.
Quoi qu'il en soit, même si elle voulait pas s'entraîner avec quelqu'un, elle voulait quand même s'entraîner. Kyara passait la plupart de son temps entre la salle d'entraînement et le gymnase, même si ce dernier était l'endroit qu'elle préférait.
Elle entra donc dans la salle d'entraînement et remarqua qu'il y avait d'autres personnes déjà dans la salle, certaines elle était sûr était en plus âgés que elle. Elle les ignora tout en s'avançant vers un sac qui était libre. Il y avait toute fois un homme qui lui avait jeter un regard remplie de dédain et elle n'avait qu'une seul envie et c'était de lui enlever ce regard à coup de poings. C'était pas parce qu'il était plus baraqué qu'elle qu'il avait le droit de la regarder ainsi. Elle remarqua qu'elle n'était pas la seul qu'il regarder ainsi, et qu'une autre jeune femme à un autre sac était elle aussi en train de se faire observer.
Maintenant, elle était vraiment d'humeur à frapper quelque chose, et heureusement qu'elle avait maintenant un sac devant elle. Décidant de s'entraîner à autre chose que donner des coups, elle utilisa son don pour éteindre ses émotions et sensations. Elle laissa cette sensation s'emparer d'elle, cette sensation de clarté dans son esprit, et de vide dans son corps. Elle ne ressentait plus rien, émotionnellement ou physiquement.
Elle frappa le sac d'un bon coup, mais ne sentit rien. Dans cette état, il était possible pour elle de se casser la main sans s'en rendre compte.
Soudain, il y eu un silence, suivit de rire. Elle se retourna pour voir que la jeune femme qu'elle avait remarqué tout à l'heure le bras à travers le sac. Elle haussa les épaules avant de continuer de donner des coups dans le sac. Cela lui faisait absolument rien, et là, elle pouvait être comparer à un être sans cœur: elle s'en fichait royalement de tout et n'importe quoi, ne ressentant ni l'envie de rire, ni pitié envers elle.